Tout a commencé avec la rencontre de Guy Marignane et de Thibault de Sade, descendant direct du Marquis de Sade. Quelques semaines plus tard, le premier invite le second à un entretien qui sera enregistré et filmé. La rencontre se déroulera dans une des demeures familiales aux environs de Paris… l’entretien durera trois heures, le film est lancé !

Quelques proches se réunissent, techniciens, acteurs, amis… Ils décident de commencer à tourner avec leurs quelques économies, dans une configuration très réduite, et suivant leurs disponibilités : vacances et week-end.

Le film « Les Mélancolies de Sade » est avant tout une fiction, avec quelques passages documentaires. L’entretien avec Thibault de Sade constitue la partie documentaire du film. La partie fiction s’est construite autour des thématiques abordées dans l’entretien. Elle exploite en particulier de nombreuses correspondances échangées entre Sade et sa femme Renée Pélagie, mais aussi avec sa maîtresse Mademoiselle de Launay, ainsi que des passages de son œuvre, dédiés à Juliette, héroïne de l’archétype sadien.

On découvre également comment Laure de Sade, son ancêtre et compagne de Pétrarque, hante ses nuits. A noter enfin la place du Geôlier, auquel Sade peut confier ses doutes, sa révolte et sa fragilité. Sade, vivant ou mort ne laisse pas indifférent !

Loin des clichés scabreux, connait-on vraiment le Marquis de Sade ? Vingt-sept ans d’enfermement, ce qui représente un tiers de sa vie, durant lequel il cultive un imaginaire débordant pour s’évader de son univers carcéral. Pendant toutes ces années, il est rempli de doutes nombreux et d’angoisses à répétition. C’est de ce visage de Sade dont le film témoignera autour de rencontres improbables : de la visite de ses héroïnes dans sa cellule de prison, jusqu’à une rencontre avec Jean-Jacques Rousseau en son île.

Dans l’intimité de sa condition de prisonnier, le film dévoile un Sade jaloux, amoureux, moderne, précurseur, mais aussi hanté par la mort, un homme fragile, terriblement humain.

Commencé il y a trois ans, les dernières séquences de ce long métrage seront tournées cet automne en Provence. Le tournage de ce film a pu se faire grâce au concours sans faille et au soutien logistique des prestataires techniques, de la participation de nombreux amis autour et sur le plateau. C’est dans le même état d’esprit que l’équipe du film, afin de le finaliser, a lancé une campagne de financement participatif sur la plateforme KissKissBankBank.

En soutenant leur projet, vous pourrez ainsi contribuer à la conception du film, aider aux frais de distribution du film en salle de cinéma, aux bandes-annonces, aux tirages des affiches, aux salaires des attachés de presse, aux projections de presse, aux dossiers de presse, aux achats d’espace publicitaire, etc.

Ils espèrent ainsi que vous serez nombreux à soutenir un film ambitieux, indépendant, qui contribue à la diversité de la production cinématographique française… Il n ‘y a pas de petits dons, même les sommes les plus modiques contribueront à la sortie en salle du film en février 2019 !

Afin de pouvoir patienter, sachez qu’une soirée d’échange et de soutien au film est programmée le jeudi 5 octobre à 20h30 en présence de Guy Marignane, le réalisateur. Une lecture d’extraits, tirés du scénario de « Les Mélancolies de Sade », vous sera proposé en plus d’un débat. Cela se passera à la librairie Le Chant de la Terre, rue Joliot Curie, à Pont-Saint-Esprit dans le Gard.

Ainsi qu’une autre le vendredi 15 septembre à 19h00, cette fois-ci à la librairie l’Annexe de la Grande Rue de Malaucène dans le Vaucluse. Toujours en présence du réalisateur, il vous sera également proposé une lecture d’extraits du scénario, ainsi qu’un débat par la suite.

Sources : Le lien de la campagne / Le lien du site internet / Photos – Anonyme

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